Selon l’Union des aéroports français (UAF), le trafic cargo avionné national, métropolitain et ultramarin confondus s’est élevé à 2,3 millions de tonnes, l’année dernière.
Dans le détail, les aéroports de Roissy Charles-de-Gaulle et d’Orly ont consolidé 1,9 Mt. Les autres aéroports métropolitains ont totalisé plus de 318.000 tonnes.
Quant à ceux d’Outre-mer, leur trafic 2022 a progressé de 9,6 % et s’est établi à 75.375 tonnes.
Le tonnage de Lyon Saint-Exupéry, au cinquième rang national, s’est développé de 5,8 %.
La Réunion Roland Garros (+ 11,6 %) et Saint-Nazaire – Montoir (+ 15,8 %).
A l’automne prochain, Kuehne+Nagel exploitera une nouvelle gare de fret à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. Le commissionnaire de transport prévoit de doubler son volume d’activités aériennes en France grâce à cette installation.
Le groupe a traité 2,22 millions de tonnes de fret aérien l’an passé, un volume en hausse de 54 %.
« Notre ambition est de doubler notre activité aérienne en France. Pour y parvenir, Kuehne+Nagel a besoin de capacités supplémentaires de traitement au sol », a affirmé Guillaume Péard. Le président de K+N France s’exprimait le 1er décembre à l’occasion de la pose de la première pierre de la future gare de fret de l’entreprise sur la zone Cargo City de l’aéroport Paris-CDG.
En taille, le futur site sera la deuxième installation aéroportuaire européenne de K+N, après celle située à Francfort (30.000 m2). Selon Guillaume Péard « Paris-CDG va devenir un hub dans notre réseau aérien européen, au même titre qu’Amsterdam, Bruxelles et Luxembourg. Il renforcera et fixera l’activité cargo à Paris et contribuera à attirer plus de compagnies fret sur l’aéroport francilien ».
K+N et sa filiale Quick International Courier – spécialisée dans le fret aérien urgent et sur mesure de petits colis – loueront 100 % de leurs 12.600 m2. Les deux entreprises bénéficieront d’un accès direct, sécurisé et sous douane, aux pistes de l’aéroport.
Ambitions dans plusieurs filières
Actuellement, le fret aérien traité par le commissionnaire de transport en France est composé à 60 % de produits pharmaceutiques et de matériels médicaux, en partie sous température dirigée. Le reste est constitué de diverses marchandises à température ambiante.
Son réseau aérien national s’appuie sur une dizaine d’agences avec ou sans entrepôts associés (Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse…).
Pour Guillaume Péard, le doublement des trafics de K+N en France passera, tout d’abord, par la consolidation et le développement des flux « pharma-santé ». Le président a confié son ambition de croissance dans plusieurs filières, telles que le luxe, les produits high-tech, les pièces aéronautiques et le « general cargo ».
(Source : L’Antenne – 20 Décembre 2022)
Après CMA CGM puis Maersk, c’est au tour de Mediterranean Shipping Company (MSC) de se tourner vers le fret aérien. MSC Air Cargo constitue l’outil concret de sa stratégie de diversification.
MSC Air Cargo, la nouvelle filiale aérienne du groupe, sera opérationnelle début 2023, indique-t-on à Genève, c’est-à-dire dès la livraison du premier des quatre Boeing 777-200F commandés. Des appareils qui seront opérés par la compagnie Atlas Air, une filiale du groupe Atlas Air Worldwide Holdings, précisent les dirigeants de MSC.
Quatre Boeing 777 pour 2023
Le groupe a nommé Jannie Davel, qui a passé les dernières années de sa carrière chez Delta Cargo, après avoir travaillé chez DHL, à la tête de sa branche aérienne, et chez Emirates SkyCargo. La mission que le transporteur maritime lui a confiée est de « développer son activité dans le mode aérien et de créer l’équipe qui mettra tout en œuvre ».
(Source : AFP – 27 Septembre 2022)